En ce moment : 4€ offerts toutes les 2 paires achetées* + Frais de port offerts (*hors packs, paire bébé, collab', et cartes cadeaux)

1 an de chaussettes, et toujours bien dans mes baskets !

Anniversaire 1 an Sorry or not sorry
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Rappel : Cet article a été écrit lorsque "KlaK s'appelait "Sorry or not sorry". J'ai décidé de ne pas changer le corps de certains articles pour garder leur authenticité :)
Bonne lecture !
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Hello à tous,
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Le 9 octobre 2020, j’ai fêté la première bougie de ma marque de chaussettes Sorry or not sorry. C’est un peu moi qui ai décidé de cette date, car le 9 octobre 2019 est le jour où j’ai posté mon premier post sur Instagram. Mais en réalité, l’idée de Sorry or not sorry est née en juin 2019, dans mon salon, au cours d’une conversation sur l’état de santé de ma première marque Mes Chaussettes Chéries (qui n’était pas très bon).
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Sorry or not sorry est une marque de chaussettes dépareillées et à message à composer soi-même. Vous choisissez votre pied gauche, puis votre pied droit, pour composer le message qui vous ressemble. Il y a une infinité de messages possibles.
Concept Sorry or not sorry
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Pourquoi créer une seconde marque de chaussettes alors que j’en ai déjà une ? Car les 2 univers sont complètement différents, voir même à l’opposé, il fallait donc repartir de zéro !
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Quand j’ai eu l’idée de Sorry or not sorry, j’étais Responsable des Opérations dans la start-up de mes rêves. J’avais pour plan de développer mes chaussettes en parallèle, comme un hobby sur mon temps libre. Il se trouve que j’ai eu l’opportunité de quitter ma boîte en septembre 2019, et j’en ai profité pour me mettre à 1000% sur mon projet. C’était le moment ou jamais !
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Lecteurs, entrepreneurs, futurs entrepreneurs, je vous propose aujourd’hui une rétrospective de cette première année, mode journal de bord. Je serai sincère dans mon bilan. L’objectif n’est pas de vous peindre un tableau sans bavure d’une première année d’entrepreneuriat, mais bien la réalité des 12 premiers mois d’une entreprise retail / online / innovante / fragile / chaussettes /…
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Juin 2019 → Septembre 2019
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L’idée de Sorry or not sorry naît en juin 2019. Je crée les 10 premières paires de chaussettes assez rapidement : 5 modèles taille 36/40 et 5 en 41/46.
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A noter que pour ces 10 premières paires, le concept était légèrement différent de ce qu’il est aujourd’hui car il n’était pas possible de choisir son pied gauche puis son pied droit. Les paires étaient déjà packagées. Bien sûr, à ce moment, je pensais déjà à la V2 de ma marque, mais sans date précise de lancement, je verrai ça plus tard.
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Je suis très contente de mes premières paires, mais tout n’est pas parfait, je vous expliquerai pourquoi en décembre. Début juillet 2019, je lance donc en production les premières paires dans la même usine que pour Mes Chaussettes Chéries (je n’ai pas eu de prospection d’usine à faire, un vrai luxe).
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Entre juillet et septembre, l’attente de recevoir mes premiers prototypes est so loooongue. Je suis toujours en poste et j’occupe mon temps libre en créant juridiquement ma société, en déposant la marque à l’INPI, en créant le compte Instagram pour plus tard, en achetant le nom de domaine et commençant mon site internet. Je prends mon mal en patience… Fin septembre, je quitte mon CDI.
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Octobre 2019
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• Je reçois enfin mes prototypes de chaussettes, et en plus, ils sont parfaits (chose qui n’arrive normalement jamais). Je profite donc des proto pour faire ma première séance photos avec Amélie et Patrick. L’excitation est à son comble. J’ai minutieusement choisi de shooter dans les Colonnes de Buren au Palais Royal à Paris. Note à moi-même et à vous : toujours demander l’autorisation à la Mairie ou à l’Artiste si vous souhaitez shooter dans des lieux protégés. J’ai failli couler ma boîte avant même de l’avoir lancée :p
Finalement, j’obtiens l’autorisation de l’Artiste (après la séance photo, évidemment), et peux donc commencer à alimenter mon site des photos, site qui n’est toujours pas en ligne.
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• Ma stratégie de communication n’est pas encore bien établie. J’avoue avoir un peu tendance à avancer à l’instinct et de dernière minute, ce qui ne fonctionne pas toujours. Je ne sais pas comment communiquer sur Instagram, j’ai peur car je veux que tout soit parfait (alors que j’ai environ 10 abonnés). Et puis finalement, le 9 octobre 2019, sur un coup de tête, je décide enfin de poster mon premier post. Il ne montre pas les chaussettes, ni ne dévoile le concept, mais au moins, je me suis lancée !
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Novembre 2019
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C’est un mois calme car je n’ai toujours pas reçu ma production. Même si j’ai mis les paires de chaussettes en pré-commande, comme je ne suis encore toute petite dans l’immensité d’internet et des réseaux sociaux, les ventes se font attendre. J’en profite pour réserver mon premier pop-up à La Fabrique du Père Noël à Paris dans lequel j’exposerai du 12 au 24 décembre, et le préparer : impression de flyers, merchandising, etc… Voir article sur la préparation.
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Décembre 2019
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C’est le fire ! Du 1er au 11, c’est toujours calme, mais j’ai tellement hâte d’être le 12 décembre pour m’installer dans le pop-up avec mes chaussettes.
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Le jeudi 12 au matin, grèves des transports obligent, je pars à 5 heures en voiture avec ma maman direction Paris ! Je suis dans les starting-blocks !
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Je m’installe dans le pop-up, mais suis un peu perdue car c’est la première fois que je sors mes chaussettes. Je me sens comme une débutante à côté des habitués des autres corners. 10h, le pop-up ouvre ses portes. Les premières heures furent calmes et j’ai eu le temps de remettre 1000 fois en question mon projet : Et si je ne vends pas ? Si, ça va marcher ! Et si non ?
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Je profite des 2 premiers jours pour prendre mes marques avec mes chaussettes, et parfaire mon « pitch de vente ». Je déteste ce terme, mais pour être honnête, je me suis entraînée à être à l’aise à parler de mes chaussettes. Cela paraît fou de devoir s’entraîner à parler de son projet, mais ce n’est pas dans ma nature, et à la suite d’une très mauvaise expérience de vente pour Mes Chaussettes Chéries, je voulais faire beaucoup mieux ! (Pour écouter cette expérience, je vous invite à écouter l’épisode 92 du podcast La Vraie Dose, minutes 25:08 à 30:30).
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Décembre est un peu le mois du crash test : soit ça ne marche pas, et janvier je reprends un job, soit il y a de l’espoir et je continue.
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Il se trouve que le résultat fut au-delà des mes espérances…
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En effet, le premier samedi est exceptionnel. Mes chaussettes partent comme des petits pains. Même moi je n’y crois pas. Heureusement que ma meilleure amie Sandra, de passage à Paris, a insisté pour passer la journée avec moi en boutique. Je ne sais pas comment j’aurais fait sans elle. Elle a même décalé son horaire de train pour rester un peu plus longtemps avec moi. A un moment, on ne voyait même plus mon corner tellement il y avait de monde (voir photo ci-dessous), et j’ai dû appeler mon conjoint pour qu’il m’apporte du stock de la maison. Au rythme auquel je vends, la rupture approche à grands pas.
Ce jour-là, j’ai vendu jusqu’à 30 paires « I need A beer », c’était absolument incroyable !
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Sorry or not sorry La Fabrique du Père Noël 2019
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J’ai vendu tout le stock de mes 4 modèles best-seller, et quasiment tout le stock des 6 autres modèles. Autant vous dire que les 10 jours suivants furent donc plus calmes. J’en profite pour rencontrer les créateurs autour de moi. Les pop-ups sont toujours des lieux de rencontres super sympas !
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Janvier 2020
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• Il est l’heure de faire le premier vrai bilan chiffré, et le constat est sans appel : JE NE CHERCHE PAS DE NOUVEAU JOB !!!
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En effet, le chiffre d’affaires réalisé est incroyable, et toutes mes paires sont en rupture.
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Mais il est aussi temps de faire un bilan plus global, suite aux premiers retours clients :
1. Mes modèles sont trop genrés.
En effet, j’avais pensé les paires « Future Star », « Namaste Biatch », « Drunk Singer », « Bring me A mojito » et « Call me Baby » en taille 36/40, donc plus pour les femmes, et les paires « Call me Daddy », « I need A beer », « Raclette Lover », « Your best Night » et « Fuck it I quit » en 41/46 donc plus pour les hommes. Il s’est avéré que les femmes m’ont demandé sans cesse les paires Raclette et Beer, et les hommes les Mojito. C’était vraiment frustrant de faire des déçus chaque jour, mais je prends note de ces remarques et vais faire le nécessaire pour ne plus que cela arrive 😉
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2. A quand la personnalisation des paires ?
Vous vous souvenez, je vous ai dit plus haut que je pensais déjà à lancer « la paire à composer soi-même » ? En réalité, j’avais en tête de le faire pour septembre 2020. Mais à la suite de ce premier pop-up, j’ai légèrement accéléré le projet car on n’a pas arrêté de me le demander. Objectif : sortir le nouveau concept en avril !
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• Deuxième partie de janvier, je commence à développer la partie B2B, c’est-à-dire prospecter des boutiques/concept stores afin qu’ils deviennent revendeurs de Sorry or not sorry. Pour le coup, je ne sais absolument pas comment m’y prendre, ni quelles sont les conditions de référencement, de prix, etc…
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Par chance, un premier concept store me contacte via Instagram pour devenir revendeur. Je vous avoue ne pas lui avoir répondu tout de suite car j’étais perdue : je n’avais ni catalogue, ni prix revendeurs, ni visuels… C’est en préparant tout ça que je me suis rendu compte que mon prix bloquait.
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Petite précision, mes premières paires étaient vendues à 13€ TTC. Or ce prix était vraiment trop bas pour que je puisse le proposer à des boutiques, et espérer en vivre un jour. Je propose donc aux boutiques de vendre les paires à 15€, et finis par aligner ce prix sur mon site.
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Fin janvier, je livre donc le concept store Tréma à Boulogne-Billancourt (92), et ce n’est que le début ! En effet, grâce aux gérants Véronique et Laurent, et la puissance d’Instagram, je me fais connaître auprès d’autres revendeurs dans toute la France. Quand un concept store à Toulouse me contacte, je suis toute folle de me dire que je vais être revendue en dehors de la région parisienne. Aujourd’hui encore, je suis tout excitée quand je référence une nouvelle ville !
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• Je prends la décision de réserver mon emplacement pour le MIF Expo - Salon du Made in France pour novembre 2019. J’ai tellement hââââte d’y être !
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Février 2020 → Début mars 2020
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• Durant ces mois, je peaufine ma stratégie et commence à bien prospecter des revendeurs. J’envoie des catalogues mais ne référence pas beaucoup. Le coronavirus commence à faire parler de lui, et les boutiques sont frileuses.
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• J’ai la chance de passer une semaine au BHV Marais fin février, puis une semaine aux Galeries Lafayette de Beaugrenelle (Paris 15ème). Les résultats ne sont pas fous et les clients se font de plus en plus rares. Je remballe même une journée plus tôt pour cause de fermeture anticipée des Galeries Lafayette. L’annonce du confinement sera faite 2 jours plus tard.
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Mars 2020 → Mai 2020
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• Bon bah, toute la France est confinée, et toutes les boutiques avec qui je suis en contact sont fermées.
C’est l’occasion pour moi de tout donner sur Instagram, et je peux vous dire que je donne vraiment tout. Je ne sais pas si j’assume de poster ça dans un article de blog, mais les posts ci-dessous font partie de l’histoire de ma marque.
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Je participe au #pillowchallenge, je me mets en bas sur Instagram juste pour illustrer une paire de chaussettes, je fais croire que je me suis mise au Yoga, et je demande à mes abonnés d’illustrer mes paires de chaussettes :p
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Grâce à mon engagement sur Instagram, je n’ai jamais autant vendu sur mon site que pendant ce confifi. Je suis moi-même, et je pense que ça plaît beaucoup.
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• Mais la plus grosse nouvelle est que je reçois ma grosse commande de chaussettes, mes chaussettes à l’unité pour lancer la V2 de mon concept !
Trop excitée de recevoir une palette entière !
Voir cette publication sur Instagram

1 palette = 30 cartons = 80 kilos de chaussettes 🧦🧦 Ça fait beaucoup de chaussettes 🤩 et je propose qu’on commence le week-end avec cette dose de bonne humeur 😻 Si on m’avait dit en novembre dernier (date à laquelle j’ai lancé @sorry_or_not_sorry) que 6 mois plus tard je me ferai livrer une palette, je ne l’aurais pas cru 😅 Bon, vous imaginez bien que si je reçois autant, c’est qu’il va y avoir de la nouveauté 🙊 Mais quand ? Seul le corona le sait 😂🦠 J’ai tellement hâte de tout vous dévoiler, ça fait trop longtemps que je garde le secret 🤐 En vrai, je suis trop contente d’avoir fait cette photo 📸 Quand j’ai su que mes chaussettes seraient livrées sur palette, j’avais trop hâte de monter dessus 💁🏻‍♀️😇🙊 #gamine #chaussetteslover #chaussettesaddict #madeinfrance #fabricationfrancaise #palette #livraisondechaussettes #livraisonadomicile #startup #projet #chaussettesdepareillees #socksaddict #funpic #funpicture #commeuneenfant #escalade

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Il me reste à savoir quand lancer cette nouveauté… Pendant ou après le confifi ? C’est finalement sur un coup de tête que je décide l’annoncer grâce à une petite vidéo :
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Hello à tous, ⁣ Je suis ravie (et hyper stressée) de vous annoncer que Sorry or not sorry évolue. ⁣ ⁣ Souvenez-nous, j’ai lancé la marque en novembre dernier avec des paires de chaussettes dépareillées et à message. ⁣ ⁣ Aujourd’hui, et après des mois et des mois de travail, je suis fière de lancer la paire à composer soi-même. 🧦⁣ ⁣ Sur notre site, vous pouvez donc choisir votre chaussette gauche, puis votre chaussette droite, pour créer le message qui vous ressemble !⁣ ⁣ Alors ? Quelle paire allez-vous composer ?⁣ ⁣ #innovation #chaussettesdepareillees #chaussettesaddict #madeinfrance #fabricationfrancaise #stress #lancementdeproduit #video #socksstyle #sorrynotsorry #chaussettesamessage

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Je découvre iMovie, logiciel pour monter des vidéos. L’entrepreneuriat c’est aussi savoir apprendre par soi-même, même si ce n’est pas toujours facile.
La paire de chaussettes à composer soi-même est lancée !
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• Le déconfinement est annoncé pour le 11 mai ! Et toutes les boutiques avec lesquelles j’étais en contact me passent commande. Je ne peux m’empêcher d’envoyer un sms à ma famille à chaque fois que j’ai une nouvelle demande. #gamine
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Juin 2020 :
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• Ce mois-ci, l’objectif est de shooter toutes les nouvelles chaussettes pour mon site et les réseaux sociaux. Quand je vous dis qu’entreprendre c’est apprendre continuellement, faut de concentration/préparation, nous avons dû recommencer le shooting. Pourquoi ? Voilà l’histoire :
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Le premier shooting a eu lieu le samedi 30 mai, j’avais tout préparé, et étais dans les starting-blocks. Nous devions faire 2 séries de photos : sur un passage piéton (ne me demandez pas pourquoi un passage piéton, Patrick non plus n’a jamais compris pourquoi j’y tenais tant) pour avoir des photos uniformes pour le site internet et les documents de présentation, et dans le jardin de chez ma maman pour animer les réseaux sociaux. J’avais imprimé un document avec les 70 paires de chaussettes à shooter pour ne pas en oublier, et noté quelques idées de photos d’ambiance. Patrick le photographe avait lu le document en amont et ajouté quelques idées.
Samedi arrive et nous commençons donc à shooter. Mon conjoint et ma sœur étaient les mannequins pieds du jour. Attentive à ce que l’on avance « vite », je gérais la logistique des chaussettes pour Flo et Diane, et Patrick shootait. Nous avancions bien, moi qui avais peur du temps que ça allait prendre. En 2h max nous avions les 70 paires de chaussettes sur le passage piéton ! Nous avons donc fait quelques photos d’ambiance et voilà.
Patrick a retouché les photos pendant 2 semaines, et m’en a envoyé environ 120. J’étais excitée comme une puce de les recevoir, vous n’imaginez même pas 😅
Premier visionnage des photos : quelque chose me gêne.. Les photos sont parfaites question qualité, mise au point, cadrage. C’est autre chose qui me dérange : les chaussettes !
Sur la moitié des photos, les chaussettes ne sont pas bien positionnées : parfois trop hautes, trop basses, pas centrées... Autant de photos que je ne pourrais pas utiliser.
J’ai donc fait un retour à Patrick (pas facile de dire ce qui ne va pas, d’autant que ce n’est pas de sa faute)...
Nous nous sommes appelés pour en échanger de vive voix. Il est d’accord avec moi et le constat est sans appel : lui s’est concentré sur le cadrage, mise au point, et moi sur le fait qu’il fallait que ça aille vite de peur de ne pas pouvoir tout shooter. J’en ai oublié de vérifier les chaussettes sur les mannequins, d’où leur positionnement aléatoire sur chaque photo.
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Patrick a été adorable et a accepté de revenir le week-end d’après. J’avais refait un document avec seulement les paires à reshooter, il y en avait 40. Nous avons été tous les 2 très attentifs aux moindres détails et avons mis 3 heures à shooter 40 paires (contre 1h45 pour 70 paires la première fois). Cette fois, c’est ma maman qui s’occupait de donner les bonnes chaussettes à Flo et Diane, j’ai donc pu me concentrer uniquement sur le positionnement des chaussettes 🧦
Le résultat de cette deuxième prise est juste... parfait ! Voir photos ci-dessous pour en juger-en par vous-même.
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Shootings Sorry or not sorry
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Je retiens beaucoup de cette expérience, notamment de ne pas en oublier le sujet principal, et de s’entourer d’une équipe (même familiale) pour gérer les missions annexes.
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• En parallèle, je continue de développer mes revendeurs : j’en suis à une vingtaine. Les ventes restent très calmes sur mon site.
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Juillet 2020
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• Le mois de juillet est particulièrement calme, et je me rends vite compte que ça risque d’être le cas tout l’été. J’ai le choix entre : prendre 2 mois de vacances, ou partir à l’aventure.
Pour tenter de mettre à profit mon été, j’ai l’idée de partir faire les marchés en bretagne.
Je profite donc du mois de juillet pour préparer mon parcours et acheter du matériel (tables pliantes, barnum…).
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• C’est aussi à ce moment que je me rends compte que mon site réalisé sur Prestashop est bourré de bugs que personne n’arrive à réparer. Je décide donc un soir (encore sur un coup de tête), de migrer sur Shopify. J’y passe toute la nuit, pour au matin découvrir mon nouveau site !
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• Autre fait marquant, je décide de prendre une semaine de vacances fin juillet, et faire le plein de nature dans les Gorges du Verdon. De quoi repartir de plus belle au mois d’août qui arrive !
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Août 2020
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• La bretagne, me voilà ! Je m’apprête à faire 10 marchés en 15 jours et tout est prêt : stock, flyers, matériel de marché… Objectif : renflouer un peu les caisses !
Je suis un peu stressée, mais j’ai aussi hâte d’y être. Heureusement, ma maman a accepté de m’accompagner. C’est donc toutes les deux que nous allons découvrir l’univers inconnu des marchés.
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Maman a pris une location Plouhinec, à côté de Carnac dans le Morbihan. J’ai donc organisé le parcours à partir de là. Tous les matins, nous faisons donc le même rituel : Levé 5h30, départ 6h, arrivé sur les marchés à 6h30. Et c’est une fois arrivées sur place, que le parcours du combattant commence. En effet, comme je ne suis pas exposante à l’année, je suis considérée comme « volant ». Nous devons alors attendre que les habitués finissent de s’installer pour prendre les emplacements vides. Et encore, c’est par ordre d’arrivée que les emplacements sont attribués. D’où notre arrivée vers 6h alors que nous sommes placées plutôt vers 8h30-9h.
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Les marchés se passent et le bilan chiffré est mitigé. Parfois nous sommes hyper bien placées, au cœur du marché, et les ventes ne sont pas au rendez-vous, et parfois nous sommes mal placées (à l’extrémité du marché par exemple), et nous vendons très bien. Je fais même une journée à 0€...
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Le bilan de ces 10 jours est rempli. Je gagne un peu de trésorerie pour la rentrée !
Initialement, je souhaitais faire les marchés nocturnes, mais je ne savais pas qu’il fallait réserver sa place, et ce dès le mois de décembre. Cette année, je m’y prendrai dans les temps car je pense que les marchés nocturnes se prêtent plus à l’achat de petits cadeaux sympas comme des chaussettes 😉
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• Je profite d’avoir tous mes après-midis pour lire sous le soleil de bretagne et partager mon expérience sur Instagram. C’est d’ailleurs grâce à Insta que la boutique « Mère et Fille » à Quimper me contacte et me propose de venir passer une journée chez elles pour vendre mes chaussettes (contre une commission sur mes ventes, of course). Ce n’est qu’à une heure de route de la location, et l’avantage de faire les marchés étant de pouvoir bousculer ses plans librement, je me rends le samedi 8 août chez Véronique et Mélanie. Ce fut une très belle journée, déjà parce que j’ai rencontré les gérantes, puis elles m’ont super bien accueillie et installée devant leur boutique, et parce que j’ai bien vendu.
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Septembre 2020
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• Le mois de septembre est complètement fou. Tous les salons pro étant annulés, je m’inscris au salon virtuel Ankorstore qui met en relation les boutiques et les marques. Le site organise une grosse opération du 3 au 6 septembre. Et il faut dire que c’est un succès pour ma jeune marque. Quand le site annonce que les marques ont réalisé en moyenne 5 ventes sur les 4 jours d’opération, moi j’ai référencé 12 nouveaux revendeurs. Je n’y crois toujours pas.
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En revanche, je m’étais aussi inscrite à la version virtuelle du célèbre salon Maison & Objets, je n’ai eu que 5 messages sur 30 jours, et aucun référencement.
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• Aaaaaah, je ne vous ai pas dit, une nouvelle personne a intégré l’équipe Sorry or not sorry : Florence ! Nous nous sommes rencontrées sur Instagram, elle est agent commerciale dans le sud de la France. C’est elle qui s’occupe désormais du référencement de nouveaux revendeurs entre Montpellier et Monaco. Si on m’avait dit il y a un an que je pourrais avoir « si vite » une petite équipe…
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Octobre 2020
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• Florence continue de prospecter dans le sud, et moi dans le reste de la France (rien que ça :p). 40 boutiques sont référencées, je n’en reviens toujours pas. A chaque nouveau revendeur, que ce soit Florence ou moi qui l’ait référencé, je prends le temps de l’appeler, afin de lui raconter l’histoire de ma marque et tisser un lien sympathique. On se suit tous sur Instagram ce qui nous permet d’être en contact très régulièrement, même de façon informelle. Je trouve ça très sympa !
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Boutiques Sorry or not sorry
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• Je me réjouis de la moindre bonne nouvelle, d’autant que j’apprends l’annulation du MIF Expo – Salon du Made in France. C’est plus raisonnable, mais j’avoue y avoir cru jusqu’au bout… Ce n’est pas grave, c’est partie remise pour 2021, et comme j’ai plein de projets à venir pour cette fin d’année, je reste on fire !
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Voilà, 1 an s’est écoulé depuis ma première communication sur Sorry or not sorry, et quand je vois tout le chemin parcouru, je suis plutôt contente !
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J’ai appris énormément de choses, sur mon business et sur moi-même, et je continue d’en apprendre tous les jours. Un constat est sans appel, je gère très mal ma tréso, je pense embaucher un directeur financier dès que possible XD
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La fin d’année va être très speed ! Plein de pop-ups sont prévus à travers la France. J’ai tellement hâte d’aller à la rencontre des clients.
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J’aurai voulu vous en dire bien plus, comme le fait que j’ai appris à relancer des partenaires pour factures impayées, que j’ai emprunté de l’argent à mon beau-père pour payer mes stocks, ou que j’apprends à gérer des collab de fou.. mais vu la longueur de l’article, je vais m’abstenir. Tout ça pour dire que l’entrepreneuriat, ce n’est pas tout rose, mais pas tout noir non plus. Tout dépend de quel côté on choisi de voir les choses.
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Merci de m’avoir lue jusqu’ici !
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A très vite, sur un pop-up, Instagram, et LinkedIn 😉
Alice

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